Antoine Rivaroli, dit Rivarol, né le 23 juin 1753 à Bagnols-sur-Cèze en France et mort le 11 avril 1801 à Berlin, est un écrivain, journaliste, essayiste et pamphlétaire royaliste français.
« La possession d'une chose donne des idées plus justes que le désir. L'homme a plus d'ardeur pour acquérir que pour conserver. »
« L'avare est le pauvre par excellence: c'est l'homme le plus sûr de n'être pas aimé pour lui-même. »
« On sait par quelle fatalité les grands talents sont, pour l'ordinaire, plus rivaux qu'amis; ils croissent et brillent séparés, de peur de se faire ombrage: les moutons s'attroupent et les lions s'isolent. »
« Il y a des vertus qu'on ne peut exercer que quand on est riche. »
« Je ris deux fois d'un bon mot, d'abord de la manière dont je l'entends, et ensuite de la manière dont celui qui me l'a dit l'explique. »
« Le peuple donne sa faveur, jamais sa confiance. »
« Pour le riche ignorant, le loisir est sans repos, le repos sans charmes, et le temps, trésor de l'homme occupé, tombe comme un impôt sur le désoeuvrement. Le savant se cherche, et le riche s'évite. »
« L'être qui ne fait que sentir, ne pense pas encore, et l'être qui pense sent toujours. »
« Il y a des péchés si flatteurs que, si je les confessais, j'en commettrais un autre d'orgueil. »
« Les hommes naissent nus et vivent habillés, comme ils naissent indépendants et vivent sous des lois. »
« Rien n'étonne quand tout étonne: c'est l'état des enfants. »
« L'or est le souverain des souverains. »
« Les souverains ne doivent jamais oublier que, le peuple étant toujours enfant, le gouvernement doit toujours être père. »
« On ne va jamais si loin que lorsque l'on ne sait pas où l'on va. »