Georg Christoph Lichtenberg, né à Ober-Ramstadt le 1er juillet 1742 et mort à Göttingen le 24 février 1799, est un philosophe, écrivain et physicien allemand.
« Le rôle véritable de l'écrivain envers les hommes est de dire sans relâche ce que les hommes insignes ou, en général, ce que la majorité pense ou ressent sans le savoir. Les auteurs médiocres ne disent que ce que chacun aurait dit. »
« Ce que l'on nomme une fine connaissance des hommes n'est souvent rien d'autre que les propres faiblesses de l'observateur sur autrui. »
« Etudier sans but, pour simplement pouvoir dire ce que d'autres ont fait, c'est là des sciences la dernière, et de pareilles gens sont autant des savants, que des registres sont des livres. »
« Il se livrait au trafic d'opinions : il était professeur de philosophie. »
« L'absurdité est une bien triste chose et envoyer à la retraite un professeur qui la cultive en est une fort joyeuse. »
« Faire rire autrui n'est pas un art difficile tant qu'il est indifférent de faire rire pour son esprit, ou bien faire rire de soi. »
« Non cogitant, ergo non sunt. »
« Le matérialisme est l'asymptote de la psychologie. »
« Les gens qui jamais n'ont le temps sont ceux qui le moins accomplissent. »
« On trouve dans le monde plus souvent matière à s'instruire qu'à se consoler. »
« Un livre est comme un miroir; si un singe s'y mire, d'évidence il n'y verra point un apôtre. Nous n'avons nulle parole pour parler de sagesse à l'abruti. Il est déjà sage celui qui comprend le sage. »
« Efforce-toi de ne pas être de ton temps. »
« La nature a fait la femme de manière qu'elle ne puisse agir d'après ses principes, mais selon sa sensibilité. »
« Regards neufs, vieux trous de serrure. »