Jean Simard (né en 1916 à Québec) est un écrivain, auteur de romans et d'essais.
« Est-ce qu'à vivre ensemble, on n'en vient pas à ne plus cerner le merveilleux dans l'amour ? Pour garantir leur amour, peut-être deux amants ne devraient-ils jamais se marier - ni cohabiter, qui sait ? »
« Trop de beauté, c'est un peu comme trop de bonheur ; on se demande si l'on aura la force de le supporter. »
« Celui à qui la guerre ne fait point horreur, c'est lui le vrai lâche ! »
« Chaque homme a dans son cœur - outre l'animal qu'on dit y sommeiller - un critique d'art bien éveillé !... »
« En regard du langage parlé, les mots écrits ressemblent un peu à des fruits en conserve, par rapport à des fruits frais. »
« Les peuples cocardiers méprisent les nations qui n'aiment point faire la guerre. »
« A chaque être, correspond une forme d'amour spécifique ; son bonheur est de la rencontrer. »
« La vie mérite-t-elle tant de soins, vaut-elle tout le mal qu'on se donne pour la vivre ? »
« Les pères emploient les pronoms possessifs à la première personne quand ils ont sujet de se louer de leur rejeton, à la seconde quand celui-ci a commis quelque balourdise. »
« L'épargne est rassurante : un fétiche contre l'insécurité. »
« Les choses n'ont d'importance que celle que nous leur conférons. »
« L'âme et le corps de qui l'on aime, merveilles changeantes et ondoyantes, sont royaumes infinis à explorer. »
« L'Antiquité conseille de se connaître, l'Eglise de s'oublier... Ce n'est pas contradictoire : on ne se possède qu'en se quittant, et c'est chez les autres qu'on se découvre. »
« Le passé est bien passé : à le remuer, trouve-t-on autre chose qu'amertume ? »