Remy de Gourmont, né au manoir de la Motte à Bazoches-au-Houlme, près d'Argentan (Orne), le 4 avril 1858 et mort à Paris le 27 septembre 1915, est un écrivain français, à la fois romancier, journaliste et critique d'art, proche des symbolistes.
« Celui qui ne meurt pas une fois par jour ignore la vie. »
« La propriété est nécessaire, mais il ne l'est pas qu'elle reste toujours dans les mêmes mains. »
« Une justice infaillible et sûre, une justice qui lirait dans les consciences, une justice telle que le châtiment suivrait infailliblement la faute, y a-t-il un homme, un seul, qui la désire au fond de son cœur ? »
« Les opinions se transmettent, héréditairement, comme des terrains ; on y bâtit ; cela finit par faire une ville, cela finit par faire l'histoire. »
« Soyez humains: si vous avez un fils qui ne sait pas distinguer les couleurs, faites-en plutôt un critique d'art qu'un mécanicien de chemin de fer. »
« Une pensée fausse n'est jamais bien écrite, ni mal écrite une pensée juste. Il y a là quelque chose d'inséparable. »
« Le bourgeois qui dit ne croire à rien ne sera jamais qu'un bourgeois frauduleux. »
« Juger est abominable: la sentence qui affirme est un mensonge. »
« Savoir ce que tout le monde sait, c'est ne rien savoir. »
« Il y a des anticléricaux qui sont vraiment des chrétiens un peu excessifs. »
« Le citoyen est une variété de l'homme; variété dégénérée ou primitive, il est à l'homme ce que le chat de gouttière est au chat sauvage. »
« L'ironie est une clairevoyance »
« L'indulgence, c'est la forme aristocratique du dédain. »
« Ce qui est immoral, c'est la bêtise. »