« On dit que l'homme est un animal sociable. Sur ce pied-là, il me paraît qu'un Français est plus homme qu'un autre, c'est l'homme par excellence; car il semble être fait uniquement pour la société. »
« Voltaire n'écrira jamais une bonne histoire. Il est comme les moines qui n'écrivent pas pour le sujet qu'ils traitent, mais pour la gloire de leur ordre. Voltaire écrit pour son couvent. »
« L'effet des richesses d'un pays, c'est de mettre de l'ambition dans tous les cœurs. L'effet de la pauvreté est d'y faire naître le désespoir. La première s'irrite par le travail; l'autre se console par la paresse. »
« Pour écrire bien, il faut sauter les idées intermédiaires, assez pour n'être pas ennuyeux; pas trop, de peur de n'être pas entendu. »
« Les gens qui ont peu d'affaires sont de très grands parleurs: moins on pense, plus on parle. »
« Ce n'est point le corps des lois que je cherche, mais leur âme. »
« Chose admirable! la religion chrétienne, qui ne semble avoir d'objet que la félicité de l'autre vie, fait encore notre bonheur dans celle-ci. »
« J'ai toujours eu pour principe de ne faire jamais par autrui ce que je pouvais faire par moi-même. »
« Tous les maris sont laids. »
« Tous les vices politiques ne sont pas des vices moraux, et tous les vices moraux ne sont pas des vices politiques. »
« Il n'y a pas de mal plus grand, et des suites plus funestes, que la tolérance d'une tyrannie qui la perpétue dans l'avenir. »
« (Le véritable esprit d'égalité) ne cherche pas à n'avoir point de maître, mais à n'avoir que ses égaux pour maîtres. »
« Lorsqu'on veut changer les moeurs et les manières, il ne faut pas les changer par les lois. »
« Je dirai de l'argent ce qu'on disait de Caligula, qu'il n'y avait jamais eu un si bon esclave et un si méchant maître. »