« Le gouvernement est un ouvrage de raison et d'intelligence. »
« Quand Dieu efface, c'est qu'il s'apprête à écrire. »
« C'est le naturel du cœur humain de redoubler ses efforts pour retenir le bien qu'on lui ôte. »
« Si croire en Dieu peut comporter certaines obscurités, nier Dieu comporte une absurdité. »
« Il faut mener les hommes passionnés comme des enfants et des malades, par des espérances vaines. »
« C'est trop se laisser surprendre aux vaines descriptions des peintres et des poètes, que de croire la vie et la mort autant semblables que les uns et les autres nous les figurent. »
« Il n'y a qu'avec les gens avec qui nous créons la vie qu'on peut parler de la mort et anéantir les visions de destruction. Jusqu'à leurs souvenirs même. »
« Le bonheur est futur et la joie est toujours actuelle, dans la présence sereine. Le malheur, c'est le passé. »
« Il y a toujours quelque chose en nous que l'âge ne mûrit pas. »
« La vraie pitié est toujours celle que l'on éprouve pour soi-même. »
« L'enfance véritable se définit justement par l'absence d'angoisse ou d'avenir. »
« Le silence, cette paix totale qui arrive plus qu'on ne la provoque, qui concerne l'esprit plutôt que l'ouïe. »
« La guerre est une chose si horrible que je m'étonne comment le seul nom n'en donne pas l'horreur. »
« La peur, c'est une théorie, une idée qu'on se fait. »