« La vie en soi, pour elle même, n'est pas sacrée: il faudra bien s'habituer à cette terrible nudité métaphysique, à l'exigence morale qui en découle, pour en élaborer les conséquences. »
« Il y a des choses une fois dites et bien dites qui ne se rediront plus, du moins comme cela : il faut les noter. »
« Dites franchement tout le bien que vous pensez de vous: la fausse modestie est un abus de confiance. »
« Que dites-vous?... C'est inutile?... Je le sais! - Mais on ne se bat pas dans l'espoir du succès! - Non! non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile! »
« De votre ami dites du bien, de votre ennemi ne dites rien. »
« Il y a certes bien des absurdités dans ces innombrables prières jetées tous les soirs dans la boîte aux lettres de l'infini. »
« Voulez-vous qu'on croie du bien de vous ? N'en dites point ! »
« Dîtes-vous bien que quand un mauvais coup se mijote, il y a toujours une république à sauver. »
« Dites-vous bien que la littérature est un des plus tristes chemins qui mènent à tout. »
« Voulez-vous qu'on croit du bien de vous ? N'en dites pas. »
« Voulez-vous nuire à quelqu'un ? N'en dites pas du mal, dites-en trop de bien. »
« Ce n'est pas peu de chose que de méditer sur un livre ; cela dépasse de bien loin la conversation la plus étudiée, où l'objet change aussitôt par la réflexion. Le livre ne change point, et ramène toujours. Il faut que la pensée creuse là. »
« Cette engeance, qui ne connaît, comme vous le dites si bien, que deux dieux, l'intérêt et l'orgueil. »
« Voulez-vous qu'on croie du bien de vous ? N'en dites pas. »