« Il faut aux vérités de la science de belles histoires pour que les hommes s'y attachent. Le mythe, ici, n'est pas là pour entrer en concurrence avec le vrai, mais pour le rattacher à ce à quoi les hommes tiennent et qui les font rêver. »
« ... Le mythe humaniste de l'homme sur-naturel s'est reconstitué au cœur même de l'anthropologie, et l'opposition nature/culture a pris forme de paradigme, c'est-à-dire de modèle conceptuel commandant tous ses discours. »
« Le caractère le plus profond du mythe, c'est le pouvoir qu'il prend sur nous, généralement à notre insu. »
« C'est un mythe que le mâle soit fait pour compléter la femme dans le mariage. Il n'y a que dans l'accouplement qu'ils ne se dépossèdent pas, parce qu'ils agissent en bêtes. »
« Dans cette nuit, l'amour est mon mythe, mon credo, mon pari. »
« Nous avons besoin d'un mythe pour exprimer le fait obscur et inavouable que la passion est liée à la mort. »
« L'application de la fécondité artificielle panachée à l'art vétérinaire est d'une importance qui n'échappera à personne. Le produit incestueux de la carpe et du lapin cessera donc enfin d'être un mythe. »
« Le devoir est de vaincre, et un inéluctable despotisme participe du génie. »
« La volupté, à son comble, participe de l'anonymat. C'est quelque chose noire et sans limite, où s'efface le nom de l'amant, comme dans l'ivresse le cru du vin. »
« L'humanité n'est même plus une légende, elle est un mythe. »
« La courtisane est un mythe, jamais une femme n'a inventé une débauche. »
« ... Le mythe est au principe de la littérature et... Il est aussi à son terme. »
« Comment Wagner ne comprendrait-il pas admirablement le caractère sacré, divin du mythe, lui qui est à la fois poète et critique? »
« Est en dessous du sujet toute critique qui ne participe pas de la poésie même. »