« C'est l'auditeur qui anime le discours de l'orateur. »
« Sur ce sentiment inconnu, dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. »
« Il est triste de quitter sa patrie pour toujours, mais il est pire de ne pas avoir le droit de la quitter. »
« L'ivresse de la jeunesse est plus forte que l'ivresse provoquée par le vin. »
« On ne se fatigue pas de quelqu'un, vous savez, en fait, on se fatigue d'aimer. D'éprouver de l'amour. On veut bien avoir froid si le chauffage saute, mais on ne veut plus avoir mal si le cœur en fait autant. Cela s'appelle l'expérience. »
« L'attendrissement est un sentiment agréable et entraînant comme la musique militaire. »
« Tu as une langue et deux oreilles: dis un seul mot pour en écouter deux. »
« Les mille clairons du désir, les mille tam-tams du sang résonnèrent dans mes veines, et les mille violons du plaisir attaquèrent leur valse pour nous. »
« Ton compagnon de demain c'est aujourd'hui. »
« A la guerre, on fabrique des hommes morts et, pour les camoufler, on les appelle des héros... »
« Le satire peut bien critiquer mes paroles ce sont mes actions qu'elle honorera. »
« J'ai trop le désir qu'on respecte ma liberté pour ne pas respecter celle des autres. »
« ... Ce qui compte, ce n'est pas ce que fait quelqu'un, c'est quelqu'un. Sa présence. »
« Les mots «faire l'amour» ont une séduction à eux, très verbale, en les séparant de leur sens. Ce terme de «faire», matériel et positif, uni à cette abstraction poétique du mot «amour», m'enchantait. »