« ... La guerre et la maladie, ces deux infinis du cauchemar. »
« Avec les mots on ne se méfie jamais suffisamment. »
« On est puceau de l'horreur comme on l'est de la volupté. »
« Engraisser les sillons du laboureur anonyme, c'est le véritable avenir du véritable soldat. »
« A mesure qu'on reste dans un endroit, les choses et les gens se débraillent, pourrissent et se mettent à puer exprès pour vous. »
« Il n'y a pas de petites ressources pour le génie, il n'y en a que de possibles ou d'impossibles. »
« C'est un garçon sans importance collective, c'est tout juste un individu. »
« Le ventre des femmes recèle toujours un enfant ou une maladie. »
« La beauté on sait que ça meurt, et comme ça on sait que ça existe. »
« L'âme, c'est la vanité et le plaisir du corps tant qu'il est bien portant, mais c'est aussi l'envie d'en sortir, du corps, dès qu'il est malade ou que les choses tournent mal. »
« Tout homme qui possède son alphabet est un écrivain qu'il ne faut pas méconnaître. »
« Une forte vie intérieure se suffit à elle-même et ferait fondre vingt années de banquise. »
« Tant que le militaire ne tue pas, c'est un enfant. On l'amuse aisément. N'ayant pas l'habitude de penser, dès qu'on lui parle il est forcé pour essayer de vous comprendre de se résoudre à des efforts accablants. »
« Dans l'Histoire des temps la vie n'est qu'une ivresse, la Vérité c'est la Mort. »