« Celui qui parle de l'avenir est un coquin. C'est l'actuel qui compte. Invoquer sa postérité, c'est faire un discours aux asticots. »
« De la prison, on en sort vivant, pas de la guerre. Tout le reste, c'est de mots. »
« J'avais toujours pensé que la photographie était une occupation diabolique. C'était là un de mes sujets de réflexion favoris, et je me suis sentie vraiment perverse la première fois où je m'y suis livrée. »
« Tout est permis en dedans. »
« La conscience n'est dans le chaos du monde qu'une petite lumière, précieuse mais fragile. »
« Tant qu'il faut aimer quelque chose, on risque moins avec les enfants qu'avec les hommes, on a au moins l'excuse d'espérer qu'ils seront moins carnes que nous autres plus tard. On ne savait pas. »
« C'est parfois difficile à supporter le prestige d'un homme habillé. »
« Sachez avoir tort. Le monde est rempli de gens qui ont raison. C'est pour cela qu'il écœure. »
« ... La guerre et la maladie, ces deux infinis du cauchemar. »
« Avec les mots on ne se méfie jamais suffisamment. »
« On est puceau de l'horreur comme on l'est de la volupté. »
« Engraisser les sillons du laboureur anonyme, c'est le véritable avenir du véritable soldat. »
« A mesure qu'on reste dans un endroit, les choses et les gens se débraillent, pourrissent et se mettent à puer exprès pour vous. »
« Il n'y a pas de petites ressources pour le génie, il n'y en a que de possibles ou d'impossibles. »