« Il n'y a pas que le pédantisme des savants. Il y a aussi celui des ignorants, chez les gens sans instruction, qui n'ont lu que deux ou trois livres d'école communale, et qui ne ratent pas une occasion de s'en souvenir, au sujet de n'importe quoi. »
« Le meilleur ménage est celui où la femme gouverne sans le vouloir et où l'homme est gouverné sans que les tiers s'en aperçoivent. »
« Un sourire ne coûte rien, mais il rapporte beaucoup ; il enrichit celui qui le reçoit sans appauvrir celui qui le donne. »
« Dieu, c'est celui qui vient à nous, tous les jours, sans réserve. C'est l'avenir véritable en plein milieu de notre vie présente. C'est l'infini de notre fini. Il est présent au cœur des choses, au cœur des vivants. C'est le cœur du cœur. »
« L'Ecluse, celui qui a été à la tête des Variétés amusantes, racontait que, tout jeune et sans fortune, il arriva à Lunéville, où il obtint la place de dentiste du roi Stanislas, précisément le jour où le roi perdit sa dernière dent. »
« Le chef c'est celui qui peut prendre la dernière goutte de café sans avoir à en refaire. »
« Celui qui se tait a tort ou qu'il l'admet d'office. Ne rien dire est devenu insupportable, vous êtes méprisé sans le savoir. »
« Est vraiment sage celui qui, sans présumer d'avance qu'on cherche à le tromper ou qu'on se méfie de lui, est capable de déjouer au moment voulu les ruses. »
« Ni l'avidité, ni l'abondance n'enrichissent. Heureux est celui qui est sans maladie, riche, celui qui est sans dettes. »
« Choisir, c'est sans cesse rejeter celui que tu es, pour celui que tu pourrais être. C'est l'esprit d'aventure. »
« Oui, oui ! Je sais ce qu'être dieu, et ce n'est pas drôle tous les jours. Je parle du bon Dieu, cela va sans dire. Pour l'autre, celui qui n'est pas bon, il doit avoir une vie plus facile. »
« Malheur à celui qui ne peut être seul un jour de sa vie sans éprouver le tourment de l'ennui, et qui préfère, s'il le faut, converser avec des sots plutôt qu'avec lui-même ! »
« A celui qui détruit tes rêves, déclare la guerre sans hésiter. »
« Il faut sans doute payer le prix de ses amours comme on paie celui de ses ambitions. »