« Les hommes ne sauraient jouir de la liberté politique sans l'acheter par quelques sacrifices, et ils ne s'en emparent jamais qu'avec beaucoup d'efforts. »
« Celui qui chante va de la joie à la mélodie, celui qui entend, de la mélodie à la joie. »
« Celui qui lit possède des ailes qui lui permettent de s'enfuir dans des pays merveilleux... Ne pas lire, c'est ramper sur le sol comme un ver. »
« Beaucoup d'humains sont prêts à se battre bec et ongles pour qu'on ne leur ôte pas leurs chaînes. »
« Le moins mauvais gouvernement est celui qui se montre le moins, que l'on sent le moins et que l'on paie le moins cher. »
« Celui qui ne voit rien d'étrange n'a jamais regardé un homard en face. »
« C'est le propre de la nature humaine que de haïr celui qui a offensé. »
« La pierre est l'amie du couteau, l'obstacle, celui de la volonté. »
« On peut pardonner beaucoup à autrui, sauf de vous avoir aidé. »
« La politique vue avec la perspective d'un intellectuel diffère beaucoup de la pratique. Dans un cas, c'est un exercice de la pensée critique, dans l'autre une lutte pour le pouvoir. »
« Si nous ne voulons pas être une société de moutons domesticables et manipulables par toutes les formes de pouvoir, y compris celui de la science, il faut défendre la littérature. »
« Tout a été dit et fait, et aucune littérature ne peut dépasser le cynisme de la réalité. On ne soûle pas avec un verre celui qui a déjà bu une barrique. »
« Tais-toi beaucoup pour avoir quelque chose à dire qui vaille d'être entendu. Mais encore tais-toi pour t'entendre toi-même. »
« Celui qui se tait a tort ou qu'il l'admet d'office. Ne rien dire est devenu insupportable, vous êtes méprisé sans le savoir. »