« La perdrix aime les pois, mais pas ceux qui l'accompagnent dans la casserole. »
« D'être sans noyau c'est un progrès pour la prune, mais du point de vue de ceux qui la mangent. »
« Celui qui aime va à la chose aimée comme les sens vont à la chose sensible. »
« Cet air emprunté, un jour, il faudra le rendre. »
« Il n'y a guère de gens plus aigres que ceux qui sont doux par intérêt. »
« Ceux qui échappent aux misères de la pauvreté n'échappent pas à celles de l'orgueil. »
« Quiconque a semé des privilèges doit recueillir des révolutions. »
« C'est toujours des bagatelles qui sont à la source des révolutions. »
« La liberté n'est pas une notion formelle à tempérer en fonction d'impératifs révolutionnaires. »
« Il n'y a rien de mieux qu'un roman, pour faire comprendre que la réalité est mal faite, qu'elle n'est pas suffisante pour satisfaire les désirs, les appétits, les rêves humains. »
« La plus grande difficulté n'est pas tant de prendre des décisions que de les assumer. »
« Prendre un femme à la légère est une lourde responsabilité. »
« Celui qui a plongé son regard dans l'oeil vitreux d'un soldat mourant sur un champ de bataille réfléchira à deux fois avant d'entreprendre une guerre. »
« C'est terrible de se laisser prendre dans sa routine, on s'enlise, on se sent en sécurité. Et puis, tout à coup, on s'éveille, et il n'y a plus rien... »