« Tous les docteurs ne sont que des charlatans. Et tous les malades aussi. Seule la marine est honnête en Angleterre. »
« Le monde physique paraît l'ouvrage d'un être puissant et bon, qui a été obligé d'abandonner à un être malfaisant l'exécution d'une partie de son plan. Mais le monde moral paraît être le produit des caprices d'un diable devenu fou. »
« Ne plaignez pas les malades ni les infirmes. Vous blesseriez votre âme avec des blessures qui n'ont entamé que leurs illusions. »
« Bien et mal sont tout un. Les médecins taillent, brûlent, torturent de toute façon et, faisant aux malades un bien qui ressemble à une maladie, ils réclament une récompense qu'ils ne méritent guère. »
« Au plus pur de notre âme palpite un ardent désir de nous abandonner librement et par gratitude à un être inconnu, plus haut et plus pur, déchiffrant pour nous l'énigme de l'éternel Innommé. »
« Rien ne stérilise tant un écrivain que la poursuite de la perfection. Pour produire, il faut se laisser aller à sa nature, s'abandonner, écouter ses voix..., éliminer la censure de l'ironie ou du bon goût... »
« Les criminels savent pourquoi ils sont condamnés, pas les malades. »
« Quand l'un des deux s'en va, c'est que l'autre s'ennuie. Et quand l'autre s'ennuie c'est qu'il est malheureux. Or, lorsque l'un est malheureux, le devoir de l'autre est de l'abandonner… afin qu'il soit moins malheureux. »
« Les gens bien portants sont des malades qui s'ignorent. »
« Vous êtes tombés malades, vous êtes tombés en amour, vous êtes tombés dans l'escalier ; donc toute la problématique est dans la chute ! »
« Plaideur. Personne qui se prépare à abandonner sa peau dans l'espoir de sauver ses os. »
« La mort est la maladie des bien portants et des malades. Quand on n'est pas malade, on est encore quelqu'un qui doit mourir. »
« Pour vivre centenaire, il faudrait abandonner toutes les choses qui donnent envie de vivre centenaire. »
« Je ne mange pas d'huîtres. Je veux que mes aliments soient morts. Ni malades, ni blessés, simplement morts. »