« La lecture de tous bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés qui en ont été les auteurs, et même une conversation étudiée, en laquelle ils ne nous découvrent que les meilleures de leurs pensées. »
« Au lieu que c'est une vertu d'avoir pitié des moindres afflictions qu'ont les autres, c'est une espèce de lâcheté de s'affliger pour les nôtres propres. »
« C'est quasi le même de converser avec ceux des autres siècles que de voyager. »
« Toute science est une connaissance certaine et évidente. »
« C'est proprement ne valoir rien que de n'être utile à personne. »
« Je me tiendrai toujours plus obligé à ceux par la faveur desquels je jouirai sans empêchement de mon loisir, que je ne ferais à ceux qui m'offriraient les plus honorables emplois de la terre. »
« Pour examiner la vérité, il est besoin, une fois dans sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu'il se peut. »
« La parole a beaucoup plus de force pour persuader que l'écriture. »
« Je ne suis pas de ceux qui estiment que les larmes et la tristesse n'appartiennent qu'aux femmes, et que, pour paraître homme de cœur, on se doive contraindre à montrer toujours un visage tranquille. »
« Je réputais presque pour faux tout ce qui n'était que vraisemblable. »
« Lorsqu'on emploie trop de temps à voyager on devient enfin étranger en son pays. »
« La puissance de bien juger, de distinguer le vrai d'avec le faux, qui est proprement ce qu'on nomme le bon sens, ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes. »
« L'amitié à moitié ne se peut exister car hors la première et bonne moitié se peut alors exister l'inamitié. »
« Le bon sens est la chose au monde la mieux partagée : car chacun pense en être bien pourvu. »