« Notre cœur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes, et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs. »
« L'amour est une fumée de soupirs ; dégagé, c'est une flamme qui étincelle aux yeux des amants ; comprimé, c'est une mer qu'alimentent leurs larmes. Qu'est-ce encore ? la folle la plus raisonnable, une suffocante amertume, une vivifiante douceur ! »
« L'amour est une fumée faite de la vapeur des soupirs. »
« «Dieu!» soupire à part soi la plaintive Chimène, - «Qu'il est joli garçon, l'assassin de Papa!» »
« Certes on n'a jamais rien vu de plus grand, majestueux, chaud, murmurant, soupirant, soufflant, fort, gracieux, élégant, érotique, puissant et féminin qu'une locomotive à vapeur. »
« La parole qui nie Dieu brûle les lèvres sur lesquelles elle passe, et la bouche qui s'ouvre pour blasphémer est un soupirail de l'enfer. »
« Réfugie-toi dans l'étude, tu échapperas à tous les dégoûts de l'existence. L'ennui du jour ne te fera pas soupirer après la nuit et tu ne seras pas à charge de toi-même et inutile aux autres. »
« La Mollesse, oppressée, - Dans sa bouche à ce mot sent sa langue glacée, - Et, lasse de parler, succombant sous l'effort, - Soupire, étend les bras, ferme l'oeil et s'endort. »
« La servante soupire le matin et l'orphelin le soir. »
« Le patriotisme, c'est bon pour les Africains et les Asiatiques. Chez les Russes, c'est déjà suspect ; en France, ça passe pour du gâtisme : les esprits avancés doivent avoir le patriotisme des autres. »
« Les soupirs sont le langage du cœur. »
« Allais composa une marche funèbre ; on n'y entendait que quelques soupirs car, disait-il : les grandes douleurs sont muettes. »
« Le pauvre esprit qui lamente et soupire - Et en pleurant tâche à vous faire rire. »
« Que le roi seulement soupire et tout le royaume gémit. »