« L'aristocratie a trois âges successifs : l'âge des supériorités, l'âge des privilèges et l'âge des vanités. Sortie du premier, elle dégénère dans le second et s'éteint dans le dernier. »
« Le salaire n'est que l'esclavage prolongé. »
« C'est une très méchante manière de raisonner que de rejeter ce qu'on ne peut comprendre. »
« En général, on parvient aux affaires par ce qu'on a de médiocre, et l'on y reste par ce que l'on a de supérieur. »
« Les événements font plus de traîtres que les opinions. »
« Quand le petit oiseau devient grand, il faut qu'il cherche sa nourriture, et il trouve dans le désert bien des graines amères. »
« La poésie c'est le chant intérieur. »
« L'amour décroît quand il cesse de croître. »
« Le plus grand malheur des hommes, c'est d'avoir des lois et un gouvernement. Tout gouvernement est un mal, tout gouvernement est un joug. »
« Les plaisirs de la jeunesse reproduits par la mémoire sont des ruines vues au flambeau. »
« La justice est si sacrée, elle semble si nécessaire aux succès des affaires, que ceux-mêmes qui la foulent au pied prétendent n'agir que d'après ses principes. »
« Que le passé d'un homme est étroit et court, à côté du vaste présent des peuples et de leur avenir immense. »
« Ce n'est pas tuer l'innocent comme innocent qui perd la société, c'est de le tuer comme coupable. »
« Les Français sont inquiets et volages dans le bonheur, constants et invincibles dans l'adversité. »