« Cet abbé chemine en priant, - Et seul au milieu de la rue, - Tout noir, il fait sa tache crue - Sur le ciel tendre et souriant. »
« L'azur de tes grands yeux m'est cher; - C'est un lointain que je regarde - Sans cesse et sans y prendre garde, - Un ciel de mer. »
« Mon père disait qu'il aimait Dieu quand il était bien aise; il me semble que je suis sa fille. »
« O volupté calme et profonde - Des amours qui sont nés sans pleurs, - Volupté saine comme une onde - Qui chante sur un lit de fleurs. »
« Comme on ne connaît d'abord les hommes que par les paroles, il faut les croire jusqu'à ce que les actions les détruisent. »
« Vous dites que la gloire est l'estime de l'homme, - Et que la paix de l'âme est l'estime de Dieu. »
« La vie ne dévoile jamais ses embûches et ses fatalités. »
« Et le ressouvenir des amours et des haines - Me bercera, pareil au bruit des mers lointaines. »
« Un adulte est un enfant qui a grandi ! Physiquement, ça c'est certain. »
« Il est tard; l'astronome aux veilles obstinées, - Sur sa tour, dans le ciel où meurt le dernier bruit - Cherche des îles d'or, et le front dans la nuit, - Regarde à l'infini blanchir des matinées. »
« Un matin c'est une épousée: - Elle marche à l'autel, l'oeil baissé mais vainqueur; - Aux lèvres va fleurir la joie ensemencée - Au cœur. »
« La morale chrétienne est excellente à tous les maux; mais je la veux chrétienne: elle est trop creuse et trop inutile autrement. »
« Heureux les corps! - Ils ont la paix quand ils se couchent, - Et le néant quand ils sont morts. »
« La promenade est essentiellement une manière de converser avec soi. »