« Il y a deux façons de ne pas aimer l'art. L'une est de ne pas l'aimer. L'autre est de l'aimer de façon rationnelle. »
« Une chose n'est pas nécessairement vraie parce qu'un homme meurt pour elle. »
« L'ami dit ce qu'il pense ; l'amant, ce qu'il ressent. »
« Il n'y a que deux sortes de gens attrayants ; ceux qui savent absolument tout et ceux qui ne savent absolument rien. »
« Un homme politique est quelqu'un qui aborde chaque sujet la bouche ouverte. »
« Un véritable ami vous poignarde en face. »
« Aussi longtemps qu'une femme peut paraître dix ans de moins que sa fille, elle est satisfaite. »
« Tout est cycle, cercle vicieux, éternel retour. »
« Si ce sont les choses qui, dans la société capitaliste à son stade avancé, symbolisent l'argent, qu'en conclure ? Que les mots qui représentent les choses ne représentent plus que de l'argent ? Impeccable syllogisme. Que la société médiatique a accompli. »
« Autrui, obstacle à la création, est le paradoxal destinataire de l'art. »
« Ecrire pour moi, m'enfoncer dans ce qu'on appelle l'imaginaire, n'était-ce pas une façon de renverser un monde renversé, celui de l'enfant confondu à sa génitrice : pour retrouver, par la fiction, le réel ? »
« La littérature est une maladie. Ou peut-être un remède a une maladie. »
« On ne peut applaudir d'une seule main. »
« Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau. »