« On parle à une femme, on lui dit des phrases en sachant bien qu'elle ne comprend pas, comme on parle à un chien ou à un chat. »
« Toute classe dirigeante qui ne peut maintenir sa cohésion qu'à condition de ne pas agir, qui ne peut durer qu'à la condition de ne pas changer, est condamnée à disparaître. »
« Toutes nos phrases sont dictées par les nécessités et les illusions de notre situation concrète. »
« Ceux qui ne peuvent se rappeler le passé sont condamnés à le répéter. »
« Si vous faites attention, non à ce que vous pensez mais à la forme de votre pensée, vous vous apercevez que vous faites rarement des phrases complètes. Il y a des morceaux de rêves, un fantasme, un souvenir, des chansons. On a des scies dans la tête. »
« Il y a des phrases qui ne peuvent s'écrire qu'à la main. »
« Les phrases définitives sont quelquefois celles sur lesquelles on revient le plus vite. »
« Passer sa vie dans l'opposition est pour un homme politique ce que serait pour un poète se condamner à lire et à juger les vers des autres. »
« Quelques phrases ont la forme d'une chandelle. Elles en ont aussi le pouvoir éclairant. »
« Les femmes, me semble-t-il, aiment qu'on les capture dans un filet de phrases. »
« Le technique qui consiste à isoler du contexte de l'époque des phrases prononcées il y a quinze ou vingt ans n'est pas honnête. »
« Nul homme ne peut justement en censurer ou en condamner un autre, car, à la vérité, nul homme n'en connaît vraiment un autre. »
« Vouloir bien élever un enfant, c'est se condamner à n'avoir que des idées justes. »
« L'être humain est ainsi fait qu'il se veut surtout autonome. La personne cherche l'autre qui la complétera, mais si l'autre lui apparaît comme une menace à son autonomie, elle se détournera. C'est pourquoi les forts sont condamnés aux faibles. »