« La crainte et l'espérance se partagent la vie ; le plaisir et la douleur n'occupent que des moments. »
« En avouant ses erreurs, on met la raison au présent et le tort au passé. »
« Les hommes donnent l'impulsion aux affaires, et les affaires entraînent les hommes. »
« La violence : une force faible. »
« La modération trouve encore à glaner dans le champ du bonheur, lorsque les favoris de la fortune semblent avoir tout moissonné. »
« Il n'y a de mérite à être fidèle que lorsqu'on commence à devenir inconstant. »
« Celui qui joint l'utile à l'agréable recueille tous les suffrages. »
« Le plus lent à promettre est toujours le plus fidèle à tenir. »
« En politique comme en amour, il n'y a point de traités de paix, ce ne sont que des trêves. »
« Les événements prévus par les bons esprits ne manquent guère d'arriver, mais la fortune se réserve deux secrets, l'époque et les moyens. »
« On peut déclamer sa maladie ou réciter la mort des autres, mais sa mort propre, on la meurt toujours avec naturel. »
« La crainte gouverne le monde, et l'espérance le console. »
« La seule garantie d'une longue paix entre deux Etats est l'impuissance réciproque de se nuire. »
« La philosophie est toute entière préliminaire. A moins que ce ne soient les préliminaires qui soient déjà philosophie. »