« Pour être capable de faire le don de soi, il faut avoir pris possession de soi dans cette solitude douloureuse hors de laquelle rien n'est à nous et nous n'avons rien à donner. »
« La ville est l'aliment préféré des chiens. »
« La solitude peut être une forme de compagnie. »
« La solitude a deux facettes. Volontaire, elle élève et purifie. Obligatoire, elle étouffe et détruit. »
« Les chiens sont, en tant qu'espèce, éminemment méprisables, aussi bien pour l'écœurante banalité de leur affection que pour leur extraordinaire faculté de caporalisation. »
« On n'est jamais aussi seul que lorsqu'on est sans espoir. Surtout lorsqu'on n'a plus d'espoir de pouvoir rompre le cercle de sa solitude. »
« Il y a une solitude, même entre mari et femme, un gouffre ; et cela, on doit le respecter. »
« Incapable de s'accomplir dans la solitude, l'homme dans ses rapports avec ses semblables est sans cesse en danger : sa vie est une entreprise difficile dont la réussite n'est jamais assurée. »
« Si la solitude sépare, elle tranche bien des liens qu'on ne coupe qu'à regret, mais elle permet de plonger des racines dans ce qui est essentiel. »
« Paris est la ville où les caniveaux sont les plus propres du monde parce que les chiens les respectent. »
« A tous les amoureux, la solitude est dangereuse. »
« Le monde pourrait être pire et les puces plus grosses que les chiens. »
« Dans la solitude il faut agir comme si on était vu du monde entier et quand on est vu du monde entier agir comme si on était seul. »
« Comme il serait préférable que nous comprenions que nous sommes solitude. »