« Quand les roses fleurissaient, sortaient les filles - On voyait dans tous les jardins danser les jupons - Puis les roses se fanaient, rentraient les filles - Pour passer dans leurs doux écrins le temps des flocons. »
« A la vitesse à laquelle se réalisent mes espoirs, je n'ose même plus rêver. »
« L'existence d'une grammaire anglaise est une question sur laquelle il est permis d'émettre des doutes. »
« Attention, écoutez: l'aube est une oeuvre. »
« Il n'y a pas d'acte de pensée sans violence. Le geste créateur produit une effraction dans un univers au repos. »
« Il y a des jours où je pense que je vais mourir d'une overdose d'autosatisfaction. »
« La peinture est la face visible de l'iceberg de ma pensée. »
« Ce soir, pour la première fois depuis au moins un an, je regarde le ciel étoilé. Je le trouve petit. »
« Il arrive que des gens intelligents ont de la dignité, mais les imbéciles n'en manquent jamais. »
« Qu'il prenne garde, celui qui aime plus les livres que la vie, qu'ils ne lui paraissent pas à la longue mieux faits qu'elle et plus vrais qu'elle n'est. »
« Les erreurs ont presque toujours un caractère sacré. N'essaye jamais de les corriger. »
« Peintre, si tu veux t'assurer une place prédominante dans la Société, il faut que, dès ta première jeunesse, tu lui donnes un terrible coup de pied dans la jambe droite. »
« L'identité de chacun d'entre nous dépend de l'enchaînement des reconnaissances et de sa stabilité dans le temps. »
« Si tu étais la mer - Moi je serais rivière - Et mes jours couleraient vers toi - Si tu étais pays - Mes bras seraient frontières -... - Si tu étais... - Mais tu es plus encore... - Tu es, tu es - Et tu remplis mes jours - Tu es de vie - Tu es d'amour - Tu es. »