« Il y a des instants qu'on voudrait voir durer la vie entière. Cela tient à une secrète plénitude, à un mystérieux apaisement en nous de l'inquiétude, cette autre forme du désir. »
« Les mots restent, quoiqu'on en dise. Longtemps après qu'ils ont été prononcés, ceux qui blessent continuent de faire mal. Ils vivent en nous d'une vie tenace, douloureuse. »
« Mieux vaut la solitude que la présence d'un être qui, en dépit des apparences, reste sourd. Entend-on jamais le cri de ceux qu'on croit aimer ?... »
« La vie ne rend jamais ce qu'on lui a cédé. »
« L'appréhension de la souffrance est pire que la souffrance elle-même. Et l'être le plus démuni trouve en lui des ressources inespérées de courage dès que la bête fond sur lui. »
« Seule. On ne l'est jamais, même en dépit des apparences. Il y a toujours une multitude d'êtres à qui nous demeurons nécessaires. »
« Le temps guérit des souvenirs comme des illusions. C'est son métier. »
« Sait-on jamais ce que l'avenir nous réserve. Il faut laisser agir le temps. Etre heureux n'est peut-être pas aussi difficile qu'on le croit. Si cela ne dépendait que de nous ? S'il ne s'agissait que de recommencer ?... »
« La mort s'apprend comme le reste, avec patience, avec peine. Il faut le vouloir. »
« La sainteté n'est pas de vaincre la souffrance, mais de l'accepter. »
« L'espérance n'est-elle pas une forme sublime de l'audace ? »
« La mort n'est qu'un mot, une sorte de signe dont le sens nous échappe. »
« On est toujours maladroit quand on a pitié des autres. »
« Haïr ! Quel mot affreux ! Un de ces mots qui tuent en vous quelque chose... »