« Il y a deux sortes de bergers parmi les pasteurs des peuples : ceux qui s'intéressent à la laine et ceux qui s'intéressent aux gigots. Aucun ne s'intéresse aux moutons. »
« Le snob est un enfant des sociétés aristocratiques. Perché sur son barreau, il respecte l'homme du barreau supérieur, et méprise l'homme du barreau inférieur, uniquement sans s'informer de ce qu'ils valent. »
« On compte plus facilement ses moutons que ses amis. »
« L'instinct d'imitation et l'absence de courage gouvernent les sociétés comme les foules. »
« C'est là le plus beau cadeau que la télévision - une certaine télévision - peut offrir à nos sociétés : permettre à chaque professeur d'enseigner, comme Socrate, de pratiquer, comme lui, la maïeutique avec ses élèves. »
« Il est plus facile de connaître les caractères des êtres humains que ceux des sociétés humaines. »
« L'histoire est une dimension fondamentale de l'esprit humain et des sociétés. »
« Il est moins dangereux pour un berger de garder des moutons maigres que pour un roi d'avoir des sujets faméliques. »
« Dans les sociétés moribondes, l'ambition satisfaite a le goût amer de l'échec. »
« Il est de l'intérêt du loup que les moutons soient gras et nombreux. »
« Les petites sociétés ont plus souvent le droit de faire la guerre que les grandes, parce qu'elles sont plus souvent dans le cas de craindre d'être détruites. »
« Il y a trois sortes de lois : les lois divines, les lois humaines et les lois sur les sociétés. »
« On trouve des sociétés qui n'ont ni science, ni art, ni philosophie. Mais il n'y a jamais eu de sociétés sans religion. »
« Ce ne sont pas les hommes qui gouvernent les sociétés, ce sont les principes ; à défaut de principes, ce sont les situations. »