« Un général sans soldats est-il dangereux? »
« Les clameurs des soldats par la crainte étouffées - Sont un faible rempart au chef audacieux, - Qui brave le courroux d'un ministre des cieux. »
« Pour entendre un de ces concerts riches de cuivre - Dont les soldats parfois inondent nos jardins - Et qui, dans ces soirs d'or où l'on se sent revivre, - Versent quelque héroïsme au cœur des citadins. »
« Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore - Comme ceux des aimés que la Vie exila. - Son regard est pareil au regard des statues, - Et, pour sa voix lointaine, et calme, et grave, elle a - L'inflexion des voix chères qui se sont tues. »
« Les soldats se plient aux ordres de leur général comme les herbes se plient sous le vent. »
« Tu me tues. Tu me fais du bien. »
« Certains deviennent professeurs comme d'autres se font soldats: parce qu'ils sont incapables d'embrasser un autre état. »
« Il est peu de vertus plus tristes que la résignation ; elle transforme en fantasmes, rêveries contingentes, des projets qui s'étaient d'abord constitués comme volonté et comme liberté. »
« Donner, recevoir, partager : ces vertues fondamentales du sportif sont de toutes les modes, de toutes les époques. Elles sont le sport. »
« Nous sommes habitués à juger les autres d'après nous, et si nous les absolvons complaisamment de nos défauts, nous les condamnons sévèrement de ne pas avoir nos qualités. »
« Même les voleurs de grand chemin ont disparu : les uns, habitués au plein air, exercent la profession de pickpockets sur les champs de course ; les autres se sont adonnés à la haute banque. »
« Entre ceux qui oppriment et ceux qui sont opprimés, il n'y a de différence que l'endroit où ils sont situés. Vos pieds marchent sur des têtes, ce n'est pas votre faute. C'est la faute à la Babel sociale. »
« Les hommes sont comme les statues, il faut les voir en place. »
« Les difficultés ne sont pas faites pour abattre mais pour être abattues. »