« Délire laborieux et appauvrissant que de composer de vastes livres, de développer en cinq cent pages une idée que l'on peut très bien exposer oralement en quelques minutes. »
« Avant que tu ne parles, on doit pouvoir lire sur ton visage ce que tu vas dire. »
« Je romance la vérité. »
« Pour un écrivain qui vient de travailler, lire, c'est monter en voiture après une marche à pied pénible. »
« Le verbe lire ne supporte pas l'impératif. Aversion qu'il partage avec quelques autres: le verbe «aimer»... Le verbe «rêver»... »
« Lire une pièce, c'est la mettre en scène dans sa tête. »
« Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois. »
« Ce que le lecteur veut, c'est se lire. En lisant ce qu'il approuve, il pense qu'il pourrait l'avoir écrit. Il peut même en vouloir au livre de prendre sa place, de dire ce qu'il n'a pas su dire, et que selon lui il dirait mieux. »
« Ces heures où l'on a envie de lire quelque chose d'absolument beau. Le regard fait le tour de la bibliothèque, et il n'y a rien. Puis, on se décide à prendre n'importe quel livre, et c'est plein de belles choses. »
« Balzac. Un de nos plus grands écrivains et le premier entre les bons si on consulte l'ordre du temps. Utile à lire, à méditer, et excellent à admirer, également propre à instruire et à former par ses défauts et par ses qualités. »
« On peut écrire dans le bruit. Mais on ne peut guère se relire que dans le silence. »
« Lire une pièce et voir une pièce reviennent, finalement, à vivre sa vie et à rêver de sa vie. »
« Parfois, il suffit de relire ou de redire à haute voix ce qu'a dit un type sans rien changer et on fait rire toute une salle. »
« Le grand luxe, c'est d'avoir du temps pour ne rien faire, pour lire, pour se balader. »