« ... Les vraies révolutions sont lentes et elles ne sont jamais sanglantes. Le sang, c'est toujours pour payer la hâte de quelques hommes... Pressés de jouer leur petit rôle. »
« A partir d'un certain âge, les femmes se prennent toutes pour leur fille. »
« L'avarice a comme l'amour un don de seconde vue sur les futurs contingents, elle les flaire, elle les presse. »
« Dans chaque nouveau livre, je cherche tout depuis le début, non seulement dans le monde, mais à l'intérieur de moi-même. »
« Les femmes faciles sont les bienfaitrices des queues pressées mais disconviennent aux romantiques de mon espèce. »
« Il en est parmi nous qui, bien que non génétiquement prédestinés à la gadoue, y pataugent plus souvent qu'à leur tour. »
« Très tôt j'ai décidé que j'allais mentir à la presse. La meilleure méthode pour parler de ma vie privée c'est le mensonge. »
« Les meilleures transactions sont souvent celles que l'on ne fait pas. »
« Quand on se croit destiné à produire de grandes choses, il est difficile de ne pas les laisser pressentir : le boisseau a toujours des fentes par où passe la lumière. »
« La vraie littérature a son propre calendrier, sa propre liberté qui n'a rien à voir avec la liberté extérieure. »
« L'oppresseur ne se rend pas compte du mal qu'implique l'oppression tant que l'opprimé l'accepte. »
« Si l'enfer existe, c'est une salle d'attente avec des magazines de l'année passée. »
« Le doute agace prodigieusement. Le monde aime mieux des moitiés de certitudes et croire à n'importe quoi. »
« Malheur à tout roman que le lecteur n'est pas pressé d'achever! »