« Prenez un arbre bon : son fruit sera bon ; prenez un arbre gâté : son fruit sera gâté. Car c'est au fruit qu'on reconnaît l'arbre. »
« L'oiseau construirait-il son nid s'il n'avait son instinct de confiance au monde ? »
« Tout écrivain, symboliquement, extermine son lecteur, afin de mieux lui offrir son oeuvre achevée. »
« Les formes et les choses se manifestent à celui qui n'est pas attaché à son être propre. Dans ses mouvements, il est comme l'eau ; dans son repos il est comme un miroir, et dans ses réponses, il est comme l'écho. »
« C'est ainsi, on ne tire pas sur son passé. Selon qu'on est le fils d'un garde-barrière ou d'une duchesse, quand on se penche sur l'histoire qu'on a vécue, on entend siffler des trains ou sonner des cors de chasse ! »
« On aime ressentir l'influence bienfaisante d'un enfant, se mettre à son école, et, l'âme apaisée, l'appeler son maître avec reconnaissance. »
« Un homme puissant flatte plus son interlocuteur par une confidence que par un compliment. »
« La valeur ou l'importance d'un homme, c'est comme pour tout autre objet, son prix, c'est-à-dire ce qu'on donnerait pour disposer de son pouvoir. »
« Mais que faire de cette force permanente en nous, de cette force qui aspire, et qui aspire toujours ? »
« Chaque être naît seul, à son jour, à son heure, et vient au monde les mains vides. »
« Quand l'homme se regarde beaucoup lui-même, il en arrive à ne plus savoir quel est son visage et quel est son masque. »
« Il faut mettre son génie dans sa vie et son talent dans ses oeuvres. »
« Il faut savoir maîtriser sa langue, son cœur et son sexe. »
« Vouloir plaire à son siècle est souvent une raison pour déplaire à la postérité. »