« Le sport est élémentaire : objet, objectif, mettre objet dans objectif et gueuler comme des écartés. »
« Si l'on peut être homme d'esprit et grand joueur d'échecs..., on peut être aussi un grand joueur d'échecs et un sot.... »
« Il faut cueillir les cerises avec la queue. J'avais déjà du mal avec la main ! »
« Pourquoi nous haïr? Nous sommes solidaires, emportés sur la même planète, équipage d'un même navire. Et s'il est bon que des civilisations s'opposent pour favoriser des synthèses nouvelles, il est monstrueux qu'elles s'entredévorent. »
« On n'écorche pas l'anguille par la queue. »
« Adieu montagnes couvertes de neige, - Adieu vallons et vertes vallées, - Adieu torrents, flots tumultueux. »
« La pitié, c'est l'éboueur de la misère. »
« Les crimes des vainqueurs ne sont jamais punis. »
« En amour, il n'y a ni vice ni vertu. C'est un combat où l'on sort toujours à la fois vainqueur à la fois vaincu. Mais ce qu'il y a de plus terrifiant lorsqu'on cherche la vérité en amour, c'est qu'on finit toujours par la trouver. »
« Rien n'égale en longueur les boiteuses journées, quand sous les lourds flocons des neigeuses années. L'ennui, fruit de la morne incuriosité, prend les proportions de l'immortalité. »
« Il y a ainsi des gens qui vous délivrent de vous-même aussi naturellement que peut le faire la vue d'un cerisier en fleur ou d'un chaton jouant à attraper sa queue. Ces gens, leur vrai travail, c'est leur présence. »
« La conscience n'est pas la lumière qui éclaire l'esprit et le monde, mais c'est la lueur ou le flash qui éclaire la brèche, l'incertitude, l'horizon. »
« Si vertueuse que soit une femme, c'est sur sa vertu qu'un compliment lui fait le moins plaisir. »
« Non plus tempérée par la lumière, ni bridée par le monde extérieur, la pensée de l'insomnieux développe complaisamment ses branches et les étale jusqu'à l'énorme, jusqu'au monstrueux, dans la nuit. »