« Les pauvres ont un penchant à donner à de plus pauvres qu'eux... Quand on vit au jour le jour, ce n'est pas changer son état que de se démunir... Donner quand on possède, voilà qui est difficile. »
« On ne sait jamais si l'on a bien agi envers les hommes. Il faut les adorer sans chercher à les comprendre. Leur sagesse est mystérieuse. »
« Alors, comme je n'étudiais rien, j'apprenais beaucoup. »
« La pensée est une maladie particulière à quelques individus et qui ne se propagerait pas sans amener promptement la fin de l'espèce. »
« Nous avons perdu la foi et nous voulons croire encore. »
« On appelle bonnes moeurs les moeurs habituelles. Mauvaises moeurs, celles auxquelles on n'est point accoutumé. »
« Les hommes le plus souvent se querellent pour des mots. C'est pour des mots qu'ils tuent et se font tuer le plus volontiers. »
« Si cinquante millions de gens disent une sottise, ça n'en reste pas moins une sottise. »
« On appelle gens de bien ceux qui font comme les autres. »
« Ne perdons rien du passé. Ce n'est qu'avec le passé qu'on fait l'avenir. »
« Un bon opposant est toujours conservateur. »
« Il ne peut y avoir de totalité de la communication. Or la communication serait la vérité si elle était totale. »
« Le métier de journaliste ressemble assez à celui de couturier : de fil en aiguille, plus on avance sur un sujet, plus il change d'allure. »
« La différence entre les jeunes et les vieux, c'est que les vieux ont beaucoup plus de souvenirs et beaucoup moins de mémoire ! »