« Voici donc la mélodie, vénéneuse et bouffonne, de la chair exhibée, offerte, captée. L'indécence des corps tordus, défaits, cambrés, remodelés, traversés. L'illumination de la fièvre, de la débauche, du débordement. »
« On passe notre temps à chercher ce qui nous manque, sans vraiment savoir ce que c'est... »
« L'amour, tout comme la mort, est une étape du voyage où on arrive tous, un jour ou l'autre. »
« L'écriture : cet éternel dilemme entre la vie et la mort, cette ambiguïté qui rejoint les gens dans leur instabilité la plus secrète. »
« La poésie, puisée en elle-même, n'est rien d'autre qu'un moyen d'expression et de désenvoûtement de la réalité. »
« J'ai dit quelque part qu'il ne suffisait pas d'entendre la musique, mais qu'il fallait encore la voir. »
« L'accent, c'est pas dans la gorge des uns, c'est dans l'oreille des autres ! »
« La mort semble la seule route possible pour retrouver la dignité perdue. Le retour du pays d'un reflet. »
« Il est préférable de mourir de mort naturelle que d'ennui. »
« L'hiver. Le mot seul possède une assonance antipathique. »
« Trop de morceaux de musique finissent trop longtemps après la fin. »
« Pourquoi faut-il que la seule chose qui soit de meilleur en nous s'effrite avec le temps ? »
« Tout bon exilé pense que ce qui vient d'ailleurs est toujours meilleur. »
« La vie n'est pas une suite, mais un fouillis de bris et de ruptures entremêlés. »