« Le cinéma, ce nouveau petit salarié de nos rêves on peut l'acheter lui, se le procurer pour une heure ou deux, comme un prostitué. »
« Le bien obscurément fait ne tente personne. »
« La pratique du zapping procure au téléspectateur l'illusion de la sélection consciente, alors qu'il ne répond souvent qu'à des réflexes immédiats d'ennui passager. »
« Ce sera quelque chose d'admirable, s'il fait d'aussi belles cures qu'il fait de beaux discours. »
« Nous obéissons à quelque chose d'obscurément sacré : la volonté de vivre, qui n'a rien à voir avec la volonté de faire le bien. »
« Tous les jours de la semaine se ressemblent. Sauf le dimanche : le rythme est plus lent, on récure les corps et les esprits. »
« L'écureuil. Du panache ! Du panache ! Oui, sans doute : mais, mon petit, ce n'est pas là que ça se met ! »
« Ce n'est pas de vivre selon la science qui procure le bonheur ; ni même de réunir toutes les sciences à la fois, mais de posséder la seule science du bien et du mal. »
« Je suis fatigué de l'amour, encore plus de la poésie, mais l'argent me procure immanquablement du plaisir. »
« Oh ! L'âcre volupté que le danger procure. »
« La possibilité du suicide procure un calme qui permet de faire front quand les nuits sont longues. »
« L'enfance des gens est un peu comme leurs rêves, intéressante pendant quelques minutes, et puis tout simplement obscure... Elle est toujours bien plus intéressante pour celui qui la raconte que pour celui qui l'écoute. »
« Vous êtes tous les mêmes. Vous avez soif d'éternité et dès le premier baiser vous êtes verts d'épouvante parce que vous sentez obscurément que cela ne pourra pas durer. Les serments sont vite épuisés. »
« A quoi sert l'artiste sinon à procurer du plaisir ? »