« Il n'est pas de limite, de frontière, de garde-fou que l'on puisse imposer au temps. »
« Les souvenirs, c'est la seule chose au monde qu'on peut partager sans arrêt et qui ne s'épuise jamais... »
« La supériorité des occidentaux tient, en dernière analyse, au capitalisme, c'est-à-dire à la longue accumulation de l'épargne. C'est l'absence de capitaux qui rend les peuples sujets. »
« Le plus grand soin d'un bon gouvernement devrait être d'habituer peu à peu les peuples à se passer de lui. »
« N'est ce pas dans le langage même que les plus violentes, les plus sanglantes batailles se livrent, entre les forces de Vie et de Mort ? »
« En politique, ce qu'il y a souvent de plus difficile à apprécier et à comprendre, c'est ce qui se passe sous nos yeux. »
« Les Français veulent l'égalité, et quand ils ne la trouvent pas dans la liberté, ils la souhaitent dans l'esclavage. »
« Une chose ne vaut que par la manière dont on la voit, aussi la voit-on à travers la valeur qu'on lui donne. »
« Beaucoup plus facile d'admettre le suicide de quelques-uns que l'obstination de la majorité à vivre. »
« Il est difficile d'être athée, de se passer du petit zeste sacré, car on a toujours un Dieu quelque part. »
« Pour être un excellent critique, il faudrait pouvoir être bon auteur. Le talent peut seul agrandir l'horizon du goût. »
« L'argent ne vaut que par ce qu'on peut acheter. »
« Tout écrivain, symboliquement, extermine son lecteur, afin de mieux lui offrir son oeuvre achevée. »
« Mais de quoi sont composés les affaires du monde ? Du bien d'autrui. »