« Je parle. Il le faut bien. L'action met les ardeurs en oeuvre. Mais c'est la parole qui les suscite. »
« En notre temps, la seule querelle qui vaille est celle de l'homme. C'est l'homme qu'il s'agit de sauver, de faire vivre et de développer. »
« Les Français ne pensent qu'à bouffer et à augmenter leur niveau de vie. Le bifteck-pommes frites, c'est bon. La Quatre-chevaux, c'est utile. Mais tout cela ne constitue pas une ambition nationale. »
« Je ne vais pas mal. Mais rassurez-vous, un jour, je ne manquerai pas de mourir. »
« On ne devrait plus accepter de responsabilités suprêmes au-delà de soixante ans. »
« Peut-être la politique est-elle l'art de mettre les chimères à leur place? On ne fait rien de sérieux si on se soumet aux chimères, mais que faire de grand sans elles. »
« Qu'est-ce donc que cette chose dont parle Alexandre lorsqu'il évoque sa destinée, César sa chance, Napoléon son étoile? Qu'est-ce donc sinon la confiance qu'ils avaient tous les trois dans leur rôle historique? »
« Les choses capitales qui ont été dites à l'humanité ont toujours été des choses simples. »
« Il vaut mieux avoir une méthode mauvaise plutôt que de n'en avoir aucune. »
« La grandeur a besoin de mystère. On admire mal ce qu'on connaît bien. »
« L'épée est l'axe du monde et la grandeur ne se divise pas. »
« Les Arabes, ce n'est rien. Jamais on n'a vu des Arabes construire des routes, des barrages, des usines. Après tout, peut-être n'ont-ils pas besoin de routes, de barrages, d'usines... »
« Quant au pouvoir, je ne saurais, en tout cas, quitter les choses avant qu'elles ne me quittent. »
« Si l'intelligence ne suffit point à l'action, il va de soi qu'elle y prend part. »