« Qui sait mourir n'a plus de maître. »
« La dérision en toute chose est l'unique défi au malheur. »
« Vous désirez savoir de moi - D'où me vient pour vous ma tendresse; - Je vous aime, voici pourquoi: - Vous ressemblez à ma jeunesse. »
« Il est bon d'apprendre à mourir - Par volonté, non d'un coup traître: - Souffre-t-on? c'est qu'on veut souffrir; - Qui sait mourir n'a plus de maître. »
« Je n'aime pas les maisons neuves: - Leur visage est indifférent. »
« Si nous attribuons les phénomènes inexpliqués au hasard, ce n'est que par des lacunes de notre connaissance. »
« Cet abbé chemine en priant, - Et seul au milieu de la rue, - Tout noir, il fait sa tache crue - Sur le ciel tendre et souriant. »
« L'azur de tes grands yeux m'est cher; - C'est un lointain que je regarde - Sans cesse et sans y prendre garde, - Un ciel de mer. »
« O volupté calme et profonde - Des amours qui sont nés sans pleurs, - Volupté saine comme une onde - Qui chante sur un lit de fleurs. »
« Vous dites que la gloire est l'estime de l'homme, - Et que la paix de l'âme est l'estime de Dieu. »
« On prend ce qui vient, au moment ou ça vient, on ne lutte ni contre la guerre, ni contre la vie, ni contre la mort, on fait semblant que le seul maître du monde, c'est le temps. »
« Et le ressouvenir des amours et des haines - Me bercera, pareil au bruit des mers lointaines. »
« Il est tard; l'astronome aux veilles obstinées, - Sur sa tour, dans le ciel où meurt le dernier bruit - Cherche des îles d'or, et le front dans la nuit, - Regarde à l'infini blanchir des matinées. »
« Un matin c'est une épousée: - Elle marche à l'autel, l'oeil baissé mais vainqueur; - Aux lèvres va fleurir la joie ensemencée - Au cœur. »