« J'ai horreur du dimanche : tous ces gens qui encombrent les rues, sous prétexte de se reposer. »
« Il y a deux sortes de ruminants : les bovidés, qui ruminent l'herbe, et les humains qui ruminent du verbe. »
« N'aspire pas, ô mon âme, à la vie éternelle mais épuise le champ du possible. »
« La femme n'est pas seulement une malade, mais une blessée. Elle subit incessamment l'éternelle blessure de l'amour. »
« Il y a des êtres chez lesquels on sent la réalité du Christ tellement vivante qu'il n'est pas permis de douter. »
« Aucune récompense éternelle ne viendra nous pardonner d'avoir gâché l'aube. »
« Les êtres nous deviennent supportables dès que nous sommes sûrs de pouvoir les quitter. »
« Ce ne sont pas les êtres qui existent réellement, mais les idées. »
« L'amour, c'est le physique, c'est l'attrait charnel, c'est le plaisir reçu et donné, c'est la jouissance réciproque, c'est la réunion de deux êtres faits l'un pour l'autre. »
« Habit : Le dimanche, on sort avec ses habits. On peut aussi inviter ses habits à manger. »
« C'est quand la grande action est accomplie qu'elle semble possible aux êtres du commun. »
« Le mal existe dans la pensée des êtres qui le désirent ou l'imaginent. »
« Les métaphysiciens, ces albinos de la pensée, les plus blêmes parmi les êtres pâles. »
« Les gens rient sournoisement de l'amour, ils en rêvent, ils disent le contraire, ils en ont peur, ils rôdent autour. »