« On parle à une femme, on lui dit des phrases en sachant bien qu'elle ne comprend pas, comme on parle à un chien ou à un chat. »
« Oh! attention, monseigneur, à la jalousie; c'est le monstre aux yeux verts qui tourmente la proie dont il se nourrit. »
« Toutes nos phrases sont dictées par les nécessités et les illusions de notre situation concrète. »
« On ne peut empêcher les oiseaux noirs de voler au-dessus de nos têtes, mais on peut les empêcher d'y faire leur nid. »
« Si tu ne veux pas tomber en proie à la douleur, marche à sa rencontre. »
« C'est curieux, chez les marins, ce besoin de faire des phrases. »
« Il y a eu des vols d'oiseaux, des courants d'air, des migraines qui ont décidé du sort du monde. »
« Si vous faites attention, non à ce que vous pensez mais à la forme de votre pensée, vous vous apercevez que vous faites rarement des phrases complètes. Il y a des morceaux de rêves, un fantasme, un souvenir, des chansons. On a des scies dans la tête. »
« La chair est triste, hélas! et j'ai lu tous les livres. - Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres - D'être parmi l'écume inconnue et les cieux! »
« Il y a des phrases qui ne peuvent s'écrire qu'à la main. »
« Ne pleure pas sur les morts qui ne sont plus que des cages dont les oiseaux sont partis. »
« Les phrases définitives sont quelquefois celles sur lesquelles on revient le plus vite. »
« Sans l'ironie, le monde serait comme une forêt sans oiseaux. »
« Marcher dans la nature, c'est comme se trouver dans une immense bibliothèque où chaque livre ne contiendrait que des phrases essentielles. »