« La justice, ça se rend, ça ne se vole pas. »
« Ce qu'il y a de plus pénible dans l'écriture : la sécheresse, l'intervalle entre deux livres, comme un hiatus dans sa propre durée intérieure. On se croirait en suspens. »
« Seul celui qui a franchi la lisière de la mort pourrait enseigner, seul il sait. »
« Comment savoir tout sans vieillir ? »
« Crois-tu que la vie soit un passage d'une mort à l'autre ? Faut-il vraiment transiter par tant de morts pour arriver à vivre ? »
« Il n'y a pas d'action véritable sur l'autre sans un don total à l'autre. »
« Que sait-on de l'être humain si on ne le replace pas dans son éternité, bien sûr, mais aussi dans son histoire, dans sa vie quotidienne, dans ce qui se passe ? »
« Il n'y a pas de création sans épreuve... »
« La véritable intensité, comme la beauté, n'est pensable que dans les parages de la mort. »
« Tout paraît simple à qui est transfiguré par sa vie intérieure. »
« Comment se fait-il qu'on ne parvient jamais à se guérir de l'enthousiasme ? »
« Mystérieux jardin de ma lointaine enfance, Royaume ensorcelé perdu dans la distance. »
« Le premier degré de la folie est de se croire savant. »
« Tout effort est un crime, parce que toute action est un rêve paralysé. »