« Il faut s'accoutumer aux folies d'autrui et ne se point choquer des niaiseries qui se disent en notre présence. »
« Il y a peu d'avantage de se plaire à soi-même quand on ne plaît à personne. Car souvent le trop grand amour que l'on a pour soi est châtié par le mépris d'autrui. »
« Le trop parler est un si grand défaut qu'en matière d'affaires et de conversation, si ce qui est bon est court, il est doublement bon, et l'on gagne par la brièveté ce qu'on perd souvent par l'excès des paroles. »
« L'amour a un caractère si particulier qu'on ne peut le cacher où il est, ni le feindre où il n'est pas. »
« La honte qu'on a de se voir louer sans fondement donne souvent sujet de faire des choses qu'on n'aurait jamais faites sans cela. »
« Il ne faut pas regarder quel bien nous fait un ami mais seulement le désir qu'il a de nous en faire. »
« La plus grande sagesse de l'homme consiste à connaître ses folies. »
« En observant on se sent plus grave et se sentant plus grave on se sent plus âgé. De là se croire plus sage, il n'y a qu'un pas que l'on franchit sans cesse. »
« C'est un défaut bien commun de n'être jamais content de sa fortune, ni mécontent de son esprit. »
« Lorsque l'on fait voir à un homme artificieux qu'on reconnaît ses artifices, on lui donne sujet de les augmenter. »
« On n'est jamais si fortement tenté de croire aux dieux que lorsqu'on devient dieu soi-même. Mais celui qui fait croire en lui a tout à gagner et le dieu tout à perdre. »
« Les sottises d'autrui nous doivent être plutôt une instruction qu'un sujet de nous moquer de ceux qui les font. »
« Il y en a qui sont écrivains sans pouvoir écrire et d'autres qui écrivent sans être écrivains. Il y a la nature et il y a le talent. Il y a aussi l'absence de l'un comme de l'autre. »
« La connaissance n'est pas le pouvoir, mais elle est liberté. »