« Écrire proprement sa langue est une des formes du patriotisme. »
« Ecrire, c'est traduire en mots des pensées, des faits, des sentiments, des sensations, le corps, la chair, le silence. La vie est la langue étrangère de l'écrivain. »
« On ne doit jamais écrire que de ce qu'on aime. L'oubli et le silence sont la punition qu'on inflige à ce qu'on a trouvé laid ou commun, dans la promenade à travers la vie. »
« Il faut autant de travail pour écrire un mauvais livre qu'un bon ; il sort avec la même sincérité de l'âme de l'auteur. »
« Le secret pour écrire. Il suffit de parvenir à garder les yeux ouverts et fermés en même temps. C'est-à-dire qu'il faut se souvenir et oublier, toujours en même temps. »
« Dans une langue que nous savons, nous avons substitué à l'opacité des sons la transparence des idées. »
« Ecrire des romans est un acte de rébellion contre la réalité, contre Dieu, contre la création de Dieu qui est la réalité. »
« En dehors du français, il y a une seule langue nationale que la Constitution tolère : la langue de bois ! »
« Lire, pour le vrai lecteur, ne serait-ce pas traduire une langue autre en la sienne ? »
« Ecrire, c'est déjà mettre du noir sur du blanc. »
« La langue commune forme des liens plus forts que les liens du sang. »
« S'il a été remarqué que quelques dauphins pouvaient reconnaitre jusqu'à cinquante mots de notre langue, aucun humain n'a jamais pu comprendre un seul mot de la leur. »
« Il ne faut écrire qu'au moment où chaque fois que tu trempes ta plume dans l'encre un morceau de ta chair reste dans l'encrier. »
« Ecrire, c'est tuer, prier, délirer. Pour combler l'écart. Abolir l'Entre. Et n'y parvenir jamais. »