« Le mimosa, c'est comme le trèfle à quatre feuilles, pas besoin de regarder longtemps pour s'apercevoir qu'il n'y en a pas. »
« Les mythes naissent toujours parce que quelque chose ne fonctionne pas. Parce qu'une marge est trop étroite, qu'un fleuve est trop large, qu'un doigt est trop fin, qu'une porte est fermée, que... »
« L'égalité des chances, c'est pour ceux qui ont de la chance. »
« Les parallèles, c'est comme les rails d'un train, elles tournent en même temps ! »
« Comment les choses sont devenues ce qu'elles sont, c'est cela l'Histoire. C'est également les possibles qui n'ont pas été réalisés, les chemins qui s'ouvraient et qui n'ont pas été empruntés... »
« Un écrivain ne doit jamais perdre cet "état d'enfance". Un état qui n'est pas nécessairement de l'immaturité ou de la sentimentalité, mais une manière de regarder les choses comme si on les voyait pour la première fois. »
« L'écriture, c'est comme un iceberg, avec un dixième émergé. La partie émergée, c'est le premier roman. Ensuite, il y a le deuxième, le troisième... A chaque roman, on va plus profond. »
« La joie de regarder et de comprendre est le plus beau cadeau de la nature. »
« Une femme artiste n'a ni muse ni esclave. Elle doit être ces deux choses pour elle-même. »
« Le merveilleux dans les nombres se trouve dans les nombres eux-mêmes! Pas la peine de les plomber de desseins mystico-psychologiques. »
« La folie est de toujours se comporter de la même manière et de s'attendre à un résultat différent. »
« Le temps et l'obsession et l'amour qu'on met dans l'écriture vous éloignent de la vie. »
« La plus belle chose que nous puissions éprouver, c'est le mystère des choses. »
« Il faut aux vérités de la science de belles histoires pour que les hommes s'y attachent. Le mythe, ici, n'est pas là pour entrer en concurrence avec le vrai, mais pour le rattacher à ce à quoi les hommes tiennent et qui les font rêver. »