« Il n'y a rien d'aussi infortuné qu'un homme qui n'a jamais souffert. »
« L'histoire du neuf thermidor n'est pas longue: quelques scélérats firent périr quelques scélérats. »
« C'est l'imagination qui perd les batailles. »
« Nul ne sait ce qu'est la guerre, s'il n'y a son fils. »
« Sur ce sentiment inconnu, dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. »
« Le goût est la conscience du beau, comme la conscience est le goût du bon. »
« On ne se fatigue pas de quelqu'un, vous savez, en fait, on se fatigue d'aimer. D'éprouver de l'amour. On veut bien avoir froid si le chauffage saute, mais on ne veut plus avoir mal si le cœur en fait autant. Cela s'appelle l'expérience. »
« L'attendrissement est un sentiment agréable et entraînant comme la musique militaire. »
« Le goût n'est que la conscience du beau, comme la conscience n'est que le goût du bon. »
« Les mille clairons du désir, les mille tam-tams du sang résonnèrent dans mes veines, et les mille violons du plaisir attaquèrent leur valse pour nous. »
« J'ai trop le désir qu'on respecte ma liberté pour ne pas respecter celle des autres. »
« ... Ce qui compte, ce n'est pas ce que fait quelqu'un, c'est quelqu'un. Sa présence. »
« Les mots «faire l'amour» ont une séduction à eux, très verbale, en les séparant de leur sens. Ce terme de «faire», matériel et positif, uni à cette abstraction poétique du mot «amour», m'enchantait. »
« La jalousie est la même pour un cultivateur de la Gironde que pour un intellectuel parisien. »