« N'est-ce donc rien qu' une existence imaginaire ? Et les personnages mythiques ne sont-ils donc pas capables d'agir sur les hommes ? »
« O peur, peur auguste et maternelle, peur sainte et salutaire, pénètre en moi, afin que j'évite ce qui pourrait me nuire. »
« Y a-t-il une histoire impartiale ? Comment un historien juge-t-il qu'un fait est notable ou non ? Il en juge arbitrairement. »
« La mémoire, comme le cœur, se laisse abuser, et souvent pas celui-ci comme de juste. »
« On ne sait jamais si l'on a bien agi envers les hommes. Il faut les adorer sans chercher à les comprendre. Leur sagesse est mystérieuse. »
« C'est toujours la même chose : nos amours sont sublimes ; celles des autres sont d'ignobles coucheries. »
« Plus les plaisirs vous sont petits et rares, moins on se résigne à les lâcher. »
« La pensée est une maladie particulière à quelques individus et qui ne se propagerait pas sans amener promptement la fin de l'espèce. »
« Les femmes s'accommodent assez bien d'une part de mépris dans leur amour. »
« Nous avons perdu la foi et nous voulons croire encore. »
« L'habileté que l'on exerce dans l'amour ne vient pas de la ruse, elle vient de la disposition qu'on a d'aimer. »
« Les hommes le plus souvent se querellent pour des mots. C'est pour des mots qu'ils tuent et se font tuer le plus volontiers. »
« On appelle gens de bien ceux qui font comme les autres. »
« Notre cœur n'est pas brave. Un très long et très grand bonheur l'accable bien plus que le malheur. »