« C'est le cœur qui témoigne de la richesse d'un homme. Il est pauvre ou riche non selon ce qu'il possède mais selon qui il est. »
« Nous sommes toujours quelque peu artificiels pour autrui. »
« L'histoire du neuf thermidor n'est pas longue: quelques scélérats firent périr quelques scélérats. »
« C'est l'imagination qui perd les batailles. »
« La capote, c'est le soulier de vair de notre génération. On l'enfile quand on rencontre une inconnue, on danse toute la nuit, et puis on la balance. »
« Nul ne sait ce qu'est la guerre, s'il n'y a son fils. »
« Personne ne se souviendrait du bon Samaritain s'il n'avait eu que de bonnes intentions. Il avait aussi de l'argent. »
« Il est dans la nature des choses que tout homme ait pitié de lui-même. Mais aujourd'hui, il est temps d'avoir pitié de Dieu. »
« Le goût est la conscience du beau, comme la conscience est le goût du bon. »
« Les hommes devraient être comme des kleenex : doux, forts et jetables. »
« L'homme est toujours dans l'attente de l'avenir, affligé qu'il est de cette effroyable notion du temps. Les animaux se connaissent point de lendemain, Dieu non plus : l'éternité est sans lendemain. »
« Il y a un adage qui dit qu'on fait du mal à ceux qu'on aime, mais il oublie de dire qu'on aime ceux qui nous font du mal. »
« La pitié peut s'éprouver, mais non s'accepter. »
« Celui qui s'avilit le plus dans le phénomène de la confidence, c'est précisément celui qui la reçoit. »