« ... La fleur de l'hypercomplexité, c'est-à-dire la conscience. »
« Il n'a pas encore aimé ! Donc, il n'a pas encore souffert ! »
« Il y a des gens qui sont nés pour le malheur de quelqu'un. »
« Réfléchir, c'est essayer, une fois que l'on a pu contextualiser, de comprendre, de voir quel peut être le sens, quelles peuvent être les perspectives. »
« La peur de paraître a sûrement un rapport avec celle d'être. »
« ... Toute théorie, y compris scientifique, ne peut épuiser le réel, et enfermer son objet dans ses paradigmes. »
« Peut-être que l'amour n'est pas fait pour les êtres qui le cherchent, mais plutôt pour ceux qui le fuient ? »
« Il est donc sensé de penser que c'est le langage qui a créé l'homme, et non l'homme le langage, mais à condition d'ajouter que l'hominien a créé le langage. »
« ... Je crois profondément que, dans toute foi, il y a un doute, profond, plus ou moins refoulé. »
« ... C'est le langage, et non pas l'homme qui est unique. »
« Comme on le sait, le dernier continent inconnu à l'homme est l'homme, et le centre de ce continent, le cerveau, nous est non seulement inconnu, mais encore incompréhensible. »
« Du reste, le mot élucider devient dangereux si l'on croit que l'on peut faire en toutes choses toute la lumière. Je crois que l'élucidation éclaire, mais en même temps révèle ce qui résiste à la lumière, détecte un fond obscur. »
« L'homme porte le mystère de la vie qui porte le mystère du monde. »
« Je suis tourmenté par le problème de la sagesse. Dans les temps anciens, on parlait des sages. Aujourd'hui, nous savons que folie et sagesse sont deux pôles de notre vie. Nous ne savons jamais si nous avons été sages... »