« Comme il serait préférable que nous comprenions que nous sommes solitude. »
« Seuls les mots de trop signifient quelque chose. »
« A étudier la production des autres, on risque toujours plus ou moins de neutraliser son propre génie créateur. »
« On n'a pas trop d'une vie pour se comprendre. Le défaut, c'est de vouloir descendre en profondeur. »
« Il y a des aveux qu'il ne faut pas faire... C'est quand avouer a l'air d'une vantardise. »
« Toute censure est stupide par essence puisqu'elle qualifie, précise, décuple les élans de la révolution qui la fera sauter. »
« Pour juger quelqu'un comme un génie il faut l'être un brin soi-même. »
« La respiration est le berceau du rythme. »
« La politique vue avec la perspective d'un intellectuel diffère beaucoup de la pratique. Dans un cas, c'est un exercice de la pensée critique, dans l'autre une lutte pour le pouvoir. »
« La littérature reste une des meilleures garanties pour espérer une sorte de progrès dans nos sociétés hypertechniques. »
« Ce sont généralement les gens qu'on aime beaucoup qu'on a le plus de difficulté à endurer. »
« Les larmes empêchent de voir, le deuil encore plus. »
« Si nous ne voulons pas être une société de moutons domesticables et manipulables par toutes les formes de pouvoir, y compris celui de la science, il faut défendre la littérature. »
« Un livre meurt quand le lecteur n'a pas à l'inventer à mesure qu'il le lit. »