« De temps à autre, la mode de l'aphorisme revient chez les philosophes. Les aphorismes sont les hirondelles de la dialectique. »
« Il n'y a que le désert qui guérisse le désespoir : on peut y pleurer sans crainte de faire déborder un fleuve. »
« Une maladie soudaine et grave, qui nous montre tout à coup la mort possible, nous permet en même temps de lutter contre elle, tandis que l'hypocrite santé nous y entraîne, comme une fleuve mène vers la mer. »
« C'est en allant vers la mer que le fleuve reste fidèle à sa source. »
« En suivant le fleuve, on parvient à la mer. »
« Ils tombent épuisés, la bataille était rude. - Près d'un fleuve, au hasard sur le dos, sur le flanc, - Ils gisent, engourdis par tant de lassitude - Qu'ils sont bien, dans la boue et dans leur propre sang. »
« Midi. L'air brûle et sous la terrible lumière - Le vieux fleuve alangui roule des flots de plomb; - Du zénith aveuglant le jour tombe d'aplomb, - Et l'implacable Phré couvre l'Egypte entière. »
« On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve. »
« Les politiciens sont les mêmes partout. Ils promettent de construire un pont même là où il n'y a pas de fleuve. »
« De l'aphorisme obscur retiens la possible étincelle. »
« Plus encore que dans le poème, c'est dans l'aphorisme que le mot est dieu. »
« Le temps est comme un fleuve que formeraient les événements. »
« Toute opinion philosophique, tout axiome, toute proposition générale et solennelle, énoncée sous forme d'aphorisme, est une bêtise. »
« Si l'homme était un fleuve, la femme en serait le pont. »