« Je me vante d'avoir grandi, mûri, vieilli dans la familiarité du vin, à le tutoyer dès l'enfance, on perd l'esprit d'intempérance et de gloutonnerie, on acquiert, on forme son goût personnel. »
« Le temps passé avec un chat n'est jamais perdu. »
« Quand on aime la vie, c'est alors qu'elle même nous aime le plus, comme par un prodige d'entente. »
« Il y a quelque chose d'humiliant à être homme et à ne pas lutter contre le malheur. »
« Il ne faut pas vouloir dévorer la vie. »
« Tant que l'on n'a pas été contenu en un regard, a-t-on la vie ? A-t-on la vie si personne encore ne nous a aimé ? »
« C'est là ce qu'on appelle l'âge mûr de l'homme : vivre des provisions amassées en route. »
« Choisir, être choisi, aimer: tout de suite après viennent le souci, le péril de perdre, la crainte de semer le regret. »
« Parce que meurt un peu tous les jours ce qui fait notre joie de vivre, on ne doit pas en détacher d'avance son cœur. »
« Que le mal nous façonne, il faut bien l'accepter. Mieux est de façonner le mal à notre usage, et même à notre commodité. »
« La servitude: C'est ça le téléphone. Il sonne: tu accours. Ou bien tu n'accours pas, mais tu te ronges les sangs de regrets ou de curiosité insatisfaite. »
« Il est difficile de définir les choses vraies. »
« Il ne faut jamais dire que l'espoir est mort. Ça ne meurt pas, l'espoir. »
« Les gens qui sourient ou se parlent tout seuls nous paraissent toujours avoir des pensées que nous aimerions partager. »